autogestion en santé mentale

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Agir. Un verbe qui est au centre de l’autogestion.

Parce qu’adopter une approche d’autogestion, ça veut dire que vous participez activement à votre mieux-être. Vous vous impliquez dans les choix qui concernent votre santé mentale. Après tout, vous vous connaissez mieux que nous, mieux que quiconque. Vous êtes les mieux placé-e-s pour savoir ce qui vous convient.

L’autogestion comprend entre autres ces petites actions du quotidien que vous prenez pour aller mieux : vous faire couler un bain chaud, vous cuisiner un bon repas, vous occuper de vos plantes, faire un projet artistique ou encore écouter de la musique.

Ce sont tous ces comportements qui diminuent vos symptômes liés à la dépression, à l’anxiété ou à la bipolarité, qui contribuent à prévenir les rechutes et qui améliorent votre qualité de vie.

L’autogestion, c’est apprendre à vivre avec l’anxiété, la dépression ou la bipolarité.

qu’est-ce que l’autogestion?

L’autogestion est plus qu’une simple « approche ». C’est l’ADN de Relief.

C’est ce qui nous définit comme organisation. C’est ce qui nous démarque par son caractère innovant et avant-gardiste. Et c’est aussi à la base de tous nos services et de nos ateliers pour apprendre à vivre avec l’anxiété, la dépression ou la bipolarité.

Pourquoi? Pour la simple et bonne raison que c’est une approche qui a fait ses preuves.

Mais qu’est-ce que l’autogestion exactement? Si on devait résumer en quelques mots l’autogestion, on vous dirait que c’est de reprendre du pouvoir sur sa santé mentale.

Vous savez cette impuissance que vous ressentez en vivant avec l’anxiété, la dépression ou la bipolarité? Quand elle vous envahit au point où vous n’avez plus le contrôle? Quand c’est elle qui est au volant de votre esprit et de votre corps? Reprendre du pouvoir sur sa santé mentale, ça veut dire vaincre cette impuissance et avoir les moyens d’agir.

 

 


 

quel est le rôle de Relief dans le soutien à l’autogestion?

« Auto » veut dire « soi-même » et vous pourriez donc croire que lorsqu’on parle d’autogestion, cela signifie que vous êtes seul-e sur les routes sinueuses de la santé mentale.

Mais c’est tout le contraire. On est là pour vous. On se doit d’être là pour vous. Vous avez les mains sur le volant, mais on est assis à côté de vous dans le siège du passager pour vous guider.

Vous décidez de l’itinéraire, mais on vous propose les outils pour que le trajet se déroule le mieux possible. Notre rôle consiste à vous accompagner, à vous soutenir, à vous outiller, à vous guider, à vous donner les moyens de prendre soin de vous.

Chaque parcours est différent, car l’autogestion part de vous. C’est une approche qui tient compte de vos expériences, de vos valeurs, de vos préférences, de vos forces et de votre rythme.

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Peu importe le chemin que vous emprunterez vers la santé mentale, l’autogestion s’appuie sur 4 principes, qui constituent ses fondations. Et on est là pour vous accompagner tout au long de votre parcours.

 

connaître

Apprendre à vous connaître peut sembler évident, mais ça ne l’est pas toujours. Il est pourtant essentiel de connaître vos forces, vos faiblesses, vos signaux d’alerte et vos signes précurseurs de rechute. C’est aussi l’occasion d’en apprendre plus sur l’anxiété, la dépression ou la bipolarité, les ressources disponibles et les différentes stratégies d’autogestion qui s’offrent à vous.

évaluer

Quels sont les facteurs qui influencent votre bien-être, votre humeur ou votre niveau de stress? Il s’agit d’une question parmi tant d’autres que vous serez amené-e à vous poser pour mieux évaluer votre état de santé.

choisir

Votre santé mentale vous appartient, vos choix également. Vous pourrez choisir les comportements qui vous conviennent le mieux pour favoriser votre bien-être et votre qualité de vie, car vous êtes les expert-e-s de votre santé mentale.



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Vous vous souvenez lorsqu’on parlait de votre pouvoir d’agir un peu plus tôt? Adopter une approche d’autogestion veut aussi dire passer à l’action en adoptant les comportements que vous aurez vous-mêmes choisis.

 


 

Le soutien à l’autogestion ne remplace en aucun cas la psychothérapie ou la pharmacothérapie (médicaments). Il est complémentaire.

C’est un soutien de plus pour que vous trouviez une meilleure qualité de vie au quotidien. Ce qui est bien avec l’autogestion, c’est que vous ne partez jamais de zéro. Le simple fait de lire ces lignes démontre que vous êtes déjà en action!

L’autogestion est une approche qui vous rejoint?

Découvrir nos ateliers

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comment aider un-e proche qui vit avec l’anxiété, la dépression ou la bipolarité?

Sans les bons outils, vivre avec l’anxiété, la dépression ou la bipolarité peut être très souffrant. Et ça peut aussi l’être pour vous, les proches, qui souffrez de voir souffrir une personne qui vous est chère.


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Que vous soyez un-e membre de la famille, un-e conjoint-e, un-e ami-e ou un-e collègue, vous représentez une source de soutien importante.

Votre soutien peut prendre différentes formes. Vous pouvez, par exemple, fournir une aide concrète ou un appui financier (soutien instrumental), partager des conseils ou de l’information (soutien informationnel) ou encore prendre soin d’un-e proche, l’écouter et la/le réconforter (soutien émotionnel).

Mais vous ne pouvez pas être partout à la fois. C’est la raison pour laquelle il peut être utile pour la personne qui vit avec l’anxiété, la dépression ou la bipolarité de bien identifier qui sont ses proches et comment chacun-e peut l’aider, en demeurant sensible à leur réalité et en tenant compte de leurs limites.

Car oui, vous avez droit à vos limites. Mieux encore : c’est important de les (re)connaître, de les communiquer et de les respecter pour ne pas compromettre votre santé mentale en aidant un-e proche.

C’est d’ailleurs une des 7 stratégies que vous pouvez adopter pour vous aider à aider un-e proche à vivre avec l’anxiété, la dépression ou la bipolarité.

7 stratégies pour aider un-e proche
sans (vous) nuire

1. Connaître le trouble anxieux, dépressif ou bipolaire avec lequel vit un-e proche

  • Connaître les symptômes et les signes de rechute
  • Connaître la médication prescrite, ses effets et les conséquences d’un arrêt de traitement
  • Tenter de discerner les symptômes et la personnalité de votre proche
 
2. Vous connaître
  • Connaître vos limites
  • Évaluer régulièrement votre propre niveau de stress et d’anxiété
 
3. Vous déculpabiliser
  • Diminuer vos jugements envers vous-même, éviter de vous faire des reproches inutiles
  • Briser le silence : avoir des gens à qui vous confier
 
4. Améliorer la communication
  • Exprimer clairement vos sentiments positifs et négatifs de façon compréhensible et efficace
  • Devenir authentique, être vrai et honnête. Faire connaître vos limites. Ne pas agir à l’insu de votre proche
 
5. Adapter vos attentes à la réalité
  • Respecter le rythme de votre proche
  • Porter attention aux aspects positifs, même s’ils semblent minimes
  • Faire preuve de tolérance et de patience
 
6. Établir les mêmes règles pour toutes et tous dans la maison
  • Ne pas surprotéger votre proche et la/le confiner dans un rôle de « malade »
  • Avoir des activités normales à la maison pour favoriser la qualité de vie
  • Ne pas en faire trop et risquer de sacrifier votre propre qualité de vie
 
7. Recourir à des groupes d’entraide pour proches ou à une thérapie pour obtenir :
  • Un soutien dans l’affirmation de soi
  • Une écoute attentive, une aide pour désamorcer l’agressivité et la culpabilité
  • Une amélioration de la communication
  • Une meilleure compréhension des diverses manifestations du trouble en question
  • Une orientation des efforts et de l’énergie investie vers le mieux-être
  • Un soutien de la part de celles et ceux vivant des choses similaires à vous


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